Les œuvres qui sont présentées dans ce portfolio correspondent aux canons de l’art classique de la Renaissance tel qu’il continue d’être enseigné dans les écoles d’art privées telles que FLORENCE ART ACADEMY ou ANGEL ART ACADEMY, et dans le réseau des écoles
de l’ARC (Art Renewal Centers).
L’art classique s’appuie sur des règles de composition, de perspective, de contraste, d’ombre et lumière, et d’harmonie des couleurs qui ont été enseignées par les Maîtres de la Renaissance. En France, toutes ces règles ont été jetées aux orties en 1968, et l’art contemporain est sorti du cadre muséal pour s’élargir à l’espace (Land Art), au jet de couleurs (Jackson Pollock et le dripping), au refus même de la notion d’objet d’art (Duchamp et l’urinoir comme objet d’art, un objet ordinaire ready-made). L’art contemporain a créé l’espace d’installation (un tronc d’arbre avec Giuseppe Penone ou Ai Weiwei). Il a aussi inclus la performance, un acte qui prend un sens artistique (ainsi Marina Abramović qui restait assise face aux étrangers qui venaient s’asseoir devant elle).
Il y a une tendance au retour à l’art classique. En effet, cet art utilise les couleurs, l’ombre et la lumière pour créer un espace en 3 dimensions sur une toile ou une feuille de papier qui est en 2 dimensions. Il y a un vécu de beauté devant les œuvres des grands maîtres (Rembrandt, Raphaël, etc.) mais aussi en créant soi-même un dessin ou une peinture dans le respect de la dimension esthétique de l’art classique. L’artiste participe d’une manière mystique à l’œuvre observée ou créée. C’est l’empathie décrite par le terme des Romantiques allemands de « Einfülung », proche du recueillement religieux. Cette dimension de ressourcement est probablement à l’origine d’un retour vers l’art classique.
Elle donne un sens à notre être-dans-le-monde qui n’est pas seulement pour produire ou se conformer aux normes.